Il est difficile d’imaginer ce que traverse une personne en deuil, particulièrement lorsque l’on ne l’a pas soi-même vécu. On peut se retrouver très désarçonné par ce que vit notre interlocuteur que ce soit ses mots, ses gestes. En effet, notre vision du deuil est à l’image de ce que nous avons entendu et cru comprendre de cette épreuve. Parfois, notre attitude va être juste mais elle ne nous empêche pas de douter de ce que nous devrions faire ou ne pas faire.
Mort ignorée, deuil culpabilisant
Citation « je n’ose plus dire que ma sœur est morte, parce qu’à chaque fois cela créé un immense blanc. Je me sens coupable du malaise des autres ».
Nous connaissons très mal la mort. D’ailleurs, il suffit de prononcer le mot « mort » pour faire fuir tout le monde. Dans notre société française et contemporaine, on la cache parce qu’elle nous fait peur.
L’ignorance de l’entourage de l’endeuillé le rend coupable d’engendrer de l’inquiétude chez les autres. La douleur est ressentie comme contagieuse, la souffrance est inaudible. Alors on se tait, on refoule sa peine.
On a souvent peur de ce que l’on ne connait pas
« Je me sentais très démunie face à mes amis endeuillés, avant de l’être moi-même. Maintenant, je sais comment réagir »
Nous avons tous fait cette expérience face à la nouveauté – positive comme négative -d’ailleurs. L’inconnu nous fait peur. Imaginez-vous devant une montagne à gravir. N’est-ce pas plus facile d’envisager la montée quand vous avez étudié la géographie du lieu ?
Il en est de même pour le deuil.
Même si être présent est simplissime, nous ne l’avons pas appris
Accompagner la difficulté n’est pas que le lot des psychologues ou autres thérapeutes. Cependant, nombreux sont ceux d’entre nous qui n’ont jamais appris l’écoute, l’empathie, la présence. Alors, face à l’épreuve du deuil, ils se sentent incapables de trouver les mots, de savoir ce qu’il faut faire ou ne pas faire.
Or l’endeuillé a besoin d’être compris et accompagné dans son quotidien- et non uniquement lors de son rendez-vous hebdomadaire ou mensuel avec son thérapeute. Son entourage va jouer un rôle clef dans le cheminement qui suivra et le retour à la paix.
Cela est d’autant plus important qu’un deuil enfoui finit toujours par rejaillir à l’aune d’une maladie ou d’une autre épreuve.
Etre sensibilisé, c’est avoir les clefs pour réagir vite !
L’atelier
L’atelier que je propose s’articule en trois parties :
- Comprendre le deuil et ses multiples facettes
- Echanger sur les besoins des endeuillés
- Réfléchir à ce que l’on peut faire, en tant qu’ami, éducateur…
J’utilise à la fois mes compétences de coach et de facilitatrice pour accompagner le groupe dans la réflexion.
- Atelier collectif et interactif
- Durée : 2 à 3h (Echange préparatoire de 30 minutes à 1h avec le responsable)
- Présentiel – 10 à 40 personnes.
- Public : pour tous – dès 16 ans.
- Tarif à la demande