« Une amie a perdu sa mère il y a 6 mois. Elle est en train d’arrêter son travail car elle a besoin d’une pause. Une pause pour prendre soin d’elle… Elle se rend compte qu’elle n’a pas pris le temps…Elle se sent perdue. »
Cette histoire, je l’entends très régulièrement.
Dans les premiers temps du deuil, le travail peut sauver autant qu’épuiser.
- Il sauve parce qu’il est un lieu de normalité, de connections, d’actions. Au bureau, le manque peut être moins perceptible. La personne décédée n’a jamais été présente dans cet environnement.
- Le travail épuise aussi. Il demande une énergie importante alors que les réserves sont pompées par le processus de deuil conscient et inconscient.
En tous cas, cela commence comme ça.
Et puis très souvent, arrive le moment ou tout s’écroule.
Le deuil questionne sur le sens de la vie, et par la même occasion sur celui du travail quotidien. On revoit ses priorités.
« J’ai compris que la vie pouvait s’arrêter demain – je refuse de continuer comme ça – je veux prendre soin de ma famille »
» Je me disais que je ferais ça quand je serais vieux – mais en fait, j’ai compris qu’attendre n’est pas la bonne solution! »
Peut être que cela vous parle ? Vous vous reconnaissez dans cette envie subite de changement, peut être même de tout jeter par la fenêtre ?
Est-ce le bon moment ?
Dans quel direction aller ?
J’ai été formée à accompagner le deuil, autant que les virages professionnels . Je sais que chaque chemin est différent. Je reste néanmoins très attentive à ne pas pousser au changement trop rapidement. Le deuil est aussi un moment de profonde vulnérabilité, de brouillard, de déséquilibre…
Avoir envie de changer est une chose.
Avoir toute l’énergie pour changer est une autre.
Je suis là pour vous accompagner pour répondre à toutes ces questions !